ONG ODI SAHEL RECRUTE 03 POSTES H/F

Dans le cadre de la mise en œuvre de son nouveau projet de « Renforcement de la Résilience au Sahel, l’ONG ODI-Sahel en partenariat avec la GIZ, cherche à recruter deux Assistants au coordinateur pour les régions de Bandiagara et Mopti.

Les personnes intéressées peuvent consulter les termes de référence dans les locaux de ODI-Sahel sis au quartier Million-Kin, non loin de l’Académie d’Enseignement de Mopti

Projet : Renforcement de la Résilience au Sahel-SARES », dans les communes de BorkoDoucoumboDourou, Soroly et Dandoli

septembre 2025

       I.            Contexte et justification :

La décentralisation est entrée dans sa phase active au Mali depuis la mise en place des organes élus des différentes CT en Mai et Juin 1999. Elle vise deux objectifs fondamentaux : 1) l’approfondissement du processus démocratique : adapter l’administration aux objectifs et aux exigences du pluralisme politique en permettant l’émergence d’une démocratie locale ; 2) la promotion du développement local et régional : favoriser l’émergence d’initiatives au niveau des différents acteurs et la mise en place d’un nouveau cadre du développement à partir des préoccupations, des ressources et du savoir-faire des populations locales.

L’article 14 de la loi n°95-034 portant Code des Collectivités Territoriales confère au conseil communal la responsabilité de la conduite, de la conception et de la mise en œuvre du programme de développement économique social et culturel.

Le plan de développement représente ce que la commune prévoit de faire, quand, comment, où et avec qui elle le fera. C’est un outil de travail qui fixe des objectifs de développement, prévoit les actions à mener afin de les atteindre et qui permet d’évaluer les moyens nécessaires à mobiliser pour les réaliser. Il traduit la répartition des ressources de la commune, organise la mobilisation des acteurs et définit les actions concrètes que la commune se propose de réaliser pour améliorer les conditions de vie des populations.

Les ressources de la plupart de nos communes étant insuffisantes, élaborer un plan de développement contribuerait à : i) Gérer rationnellement le temps et les ressources disponibles et négociables ; ii) Assurer une harmonisation, une mise en cohérence et une continuité des actions entreprises ; iii) Mener des opérations à des périodes optimales ; iv) Minimiser les imprévus et les causes d’erreurs ; v) Faciliter le suivi et l’évaluation des actions entreprises.

Le PDESC est un cadre de référence et coordination des actions de développement pour une période de 5 ans et élaborés à la suite dejournées de concertations communales et villageoises pour la cohésion sociale et le vivre ensemble qui obéissent à la même démarche et regroupent normalement des acteurs comme les chefs de village, les élus, les communautés etc.

L’exécution du budget de ce PDSEC donne lieu au compte administratif qui est restitué au public (restitution publique) afin de démontrer la redevabilité des élus envers les populations qui ont eu confiance en eux au cours de leur mandat.

 La situation d’insécurité a conduit les élus communaux à abandonner leurs terroirs pour se réfugier dans les centres urbains laissant les populations à leur sors. Ce temps d’absence des décideurs locaux à mis en mal la gouvernance locale dans les communes de la zone du projet.

Après une première phase de quatre (04) mois allant de février à mai 2025 dans les dans les communes de Bandiagara, Fatoma, Sio et Konna ayant abouti à des résultats probants, la GIZ a jugé nécessaire d’étendre le projet à d’autres communes telles que BorkoDoucoumboDourou, Soroly en plus de Dandoli, dans la région de Bandiagarapour une durée de six (06) mois. Il s’inscrit dans le cadre du Projet de « Renforcement de la Résilience au Sahel » en Anglais « Sahel Resilience Strengthening » (SARES) », un Projet de la Coopération Internationale Allemande au Mali (GIZ), financé par le Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Économique et du Développement (BMZ) et mis en œuvre au Mali dans les régions de Mopti et Bandiagara.

En effet au nombre des résultats induits par les interventions le projet SARES dans ces communes citées on retient entre autres :

  • 160 personnes touchées par les sessions de restitution publique de comptes administratifs dont 33 femmes. Par le biais des échanges fructueux, l’activité leur a permis d’échanger et interagir autour de la gestion administrative et financière des collectivités ainsi que les difficultés réelles auxquelles les communes sont confrontées en termes de développement à travers la revue des services rendus à la population dans les domaines de l’éducation, la santé et l’hydraulique rurale de chaque commune. La tenue de comptes administratifs a également permis aux responsables des collectivités de découvrir comment la gestion des ressources  est perçue par les usagers et d’autre part aux collectivités de partager avec les usagés l’impact considérable de la crise politico-sécuritaire que connait le Mali depuis 2012 qui a affecté les mécanismes de redevabilité, la mobilisation des fonds et la méconnaissance des rôles et responsabilités des plusieurs élus dans la gestion des affaires de la commune dû à la faiblesse de niveau d’instruction de la plupart ainsi qu’aux mutations opérées au sein des équipes ;
  • 140 personnes dont 27 femmes touchées par les débats multi-acteurs dans les communes. Ils ont permis aux participants de non seulement passer en revue les PDSEC par commune, d’analyser le processus d’élaboration, la prise en compte des besoins et de faire des propositions d’amélioration susceptibles d’être prises en compte au moment de la revue. Cet exercice a été hautement apprécié par les participants.
  • 04 émissions radiophoniques organisées sur le renforcement de la cohésion sociale, la coexistence pacifique et le nexus paix-sécurité-développement mobilisant 07 Co-débateurs composés d’un élu, d’un représentant du service de local de l’agriculture, d’un représentant du service de l’élevage (santé animale), d’un leader religieux, d’un représentant des agriculteurs, d’un représentant des légitimités des eaux ainsi qu’un membre du RECOTRADE par commune. La diffusion de ces émissions a permis de toucher environ 4 420 personnes. Ces émissions ont permis aux communautés de comprendre les facteurs propices à la cohésion sociale, la coexistence pacifique, la nécessité de concilier la paix et développement. Selon les retours du terrain, certains leaders se sont engagés à cultiver des actions allant dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale dans leurs communes respectives ;
  • 88 élus dont 17 femmes formés sur leur rôle et responsabilité, la prévention, gestion de conflits, la communication non violente et le genre. Outre la mise à niveau des participants, les sessions ont permis de doter les élus de compétences par rapport à leurs rôles et responsabilité, mais aussi la prévention, la gestion de conflits, la communication non violente et le genre. Aux termes de chaque session un plan d’action de restitution au niveau communautaire a été élaboré. Les élus se sont engagés à tenir des séances d’information et de sensibilisation et des cadres d’échanges sur les thématiques dans les communautés respectives ;
  • 01 étude d’analyse et d’évaluation des mécanismes de contrôle de l’action publique par les citoyens au niveau des communes d’intervention par le bureau d’étude CEFAD. Selon les résultats de cette étude les mécanismes de contrôle de l’action publique par les citoyens sont en souffrance danns les différentes communes et présentent ainsi un besoin d’appui/accompagnement. Au nombre de ces points de souffrance soulevés on peut noter l‘insuffisance dans la fonctionnalité, la mauvaise gouvernance, le manque de mobilisation des ressources, la capacité, la faible appropriation des mécanismes par les acteurs communautaires, la faible relation partenariale/collaboration qui nécessitent une assistance avec l’implication des collectivités et des services techniques ;
  • 72 diffusions de 03 messages conçus et transcrits en 03 langues locales : Peulh, Bambara et Dogon réalisées pendant 02 mois sur les rôles et responsabilités des élus et des citoyens dans la bonne marche des collectivités, du citoyen, la décentralisation et les prérogatives de la commune touchant 4 441 personnes en moyenne. Selon les suivis effectués, la diffusion des messages radiophoniques a permis aux communautés de non seulement comprendre les rôles et responsabilités des élus et des citoyens dans la bonne marche des collectivités, du citoyen, la décentralisation et les prérogatives de la commune, mais aussi de s’engager à initier des actions allant dans ce sens.
  • 09 personnes y compris le staff du projet, ont vu leurs capacités renforcées sur le ’Do No Harm’’, les procédures de rapportage et de gestion financière grâce à l’appui technique de la GIZ.
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                                                                                    II.            Description des tâches du Coordinateur :

TitreAssistant au Coordinateur des activités
DépartementProgrammes
Rapporte à :Coordinateur
A sous sa responsabilitéNA Déplacement sur le terrain à l’intérieur de la zone d’activitéFréquents déplacements dans les chefs-lieux de cercle des régions d’intervention de Bandiagara et Douentza
LocalisationRégions de Bandiagara et Mopti
Date de Début10 octobre 2025
Durée du contrat06 mois avec possibilité de renouvellement en fonction de la performance et du renouvellement du projet avec le bailleur
Nombre de postes02

 III.            Objectifs du poste :

Les Assistants au Coordinateur devront contribuer à la mise en œuvre et à l’atteinte des résultats du Projet Renforcement de la Résilience au Sahel-SARES », dans les communes de Borko, Doucoumbo, Dourou, Soroly, Dandoli par le biais de la bonne mise en œuvre et la supervision des activités dans les régions de Bandiagara et Mopti et dans les communes citées.

 IV.            Tâches et responsabilités :

Sous la responsabilité du Coordinateur, mais aussi des acteurs institutionnels et communautaires, l’administration, les services techniques ainsi que les collectivités, les Assistants au Coordinateur du Projetauront pour rôles et responsabilités d’assurer une mise en œuvre de qualité du projet, la supervision technique, la coordination des activités et un bon encadrement/accompagnement des Assistants en vue d’atteindre des résultats du projet.

Plus spécifiquement, le Coordinateur aura pour tâches entre autres de :

  • Introduire le projet auprès des autorités régionales de Mopti et celles des communes du projet sous la supervision du coordinateur ;
  • Appuyer le Coordinateur dans l’Organisation des journées de concertations communales et villageoises pour la cohésion sociale et le vivre ensemble (journées porte ouverte) ;
  • Participer activement dans l’analyser des mécanismes de contrôle de l’action publique par les citoyens dans les collectivités, mettre en place et/ou dynamiser les comités de veille citoyenne (de contrôle citoyen) ;
  • Participer activement à l’accompagnement des communes de Dandoli, Doucoumbo, Soroly dans l’élaboration ou la révision de leurs PDSEC
  • Appuyer l’équipe de la comptabilité dans la mise à disposition de pièces comptables conformément aux normes de la GIZ ;
  • Développer et maintenir de bonnes relations et une communication constante avec les autorités locales et communautaires (l’administration, les collectivités, les Services Techniques, les leaders communautaires, etc.) en les maintenant informés de l’avancement des activités ;
  • Participer au nom du projet, à des rencontres avec les partenaires institutionnels et locaux au besoin ;
  • Veiller à l´application stricte des principes humanitaires que sont : le ‘’Do no Harm’’ ou ‘’Ne pas Nuire’’, l’Impartialité, la neutralité, l’Indépendance, le Redevabilité, la coopération/Collaboration, la Non-discrimination sur le terrain ;
  • Être disposé à travailler sous pression et dans un contexte sécuritaire volatile ;
  • Avoir une maitrise du contexte de la zone d’intervention du projet (région de Bandiagara) ;
  • Recueillir et partager régulièrement, les données et informations nécessaires avec le Coordinateur de projet ;
  • Recueillir des témoignages des bénéficiaires, élaborer des histoires de réussite (success story) et les partager avec le Coordinateur et dans les délais ;
  • Rédiger et partager des rapports périodiques (hebdomadaires, mensuels, trimestriels et semestriels) de qualité avec le Coordinateur de projet ;
  • Accomplir toute tâche additionnelle demandée par le coordinateur dans le cadre professionnel.

    V.            Qualifications et profil

Les Assistants doivent :

 VI.            Compétences et comportements (Habilités et aptitudes requises) :

  • Capacités d’entretenir des relations de travail dans un esprit d’équipe ;
  • Avoir la capacité d’exprimer ses idées oralement et par écrit ;
  • Fortes compétences en matière de décentralisation, développement local, d’accompagnement des collectivités conception, ciblage, identification des bénéficiaires, démonstration alimentaire et nutritionnelle, animation et formation/renforcement de capacités ;
  • Avoir une bonne capacité d’analyse et de communication ;
  • Avoir la capacité d’organiser le travail et d’identifier les risques ;
  • Bon sens de l’organisation, de la planification et de priorisation des tâches ;
  • Bon sens de l’autonomie et de l’initiative ;
  • Capacités à travailler sous pression et dans un environnement national, multiculturel et à haut risque sécuritaire ;
  • Compétences techniques ;
  • Les aptitudes relationnelles ;
  • connaissances des thématiques du projet et de la zone d’intervention ;
  • Connaissance sur la gestion du projet ;
  • Cohérence dans le CV et les propos du candidat.

Autres :

  • Respecter et mettre en œuvre le code de conduite, les différentes politiques (la politique de protection, de sauvegarde de l’enfance, la politique genre et inclusion sociale, la politique de lutte contre la fraude et la corruption, …) de l’ONG ODI-Sahel, les valeurs, les principes humanitaires et de protection dans tous les aspects de son travail ; 
  • Participer à toute à toute autre activité à la demande de ODI-Sahel ;
  • Respecter les politiques et procédures, le code de conduite de la GIZ.

VII.            Durée du contrat :

La durée du contrat de prestation est de 06 mois renouvelable. Le renouvellement contrat est lié non seulement à l’évaluation concluante de la période, mais aussi principalement de la poursuite du financement par le partenaire la GIZ.

VIII.            Dépôt de candidature :

Pour postuler, envoyer un CV de 3 pages maximum et une lettre de motivation adressée à la Directrice Exécutive de ODI-Sahel, incluant les coordonnées de trois personnes de références (sous format PDF) à l’adresse etudeamcc@gmail.com au plus tard le lundi 06/10/2025 à 15h30mns avec en objet : ‘Assistant au Coordinateur. Toute candidature ne respectant pas ces instructions ne sera pas considérée. De même toute soumission au-delà sera purement et simplement rejetée.

NB : Toute candidature ne respectant pas ces instructions ne sera pas considérée. De même toute soumission au-delà sera purement et simplement rejetée.

Le salaire sera discuté au cours de l’entretien.

Les candidatures féminines sont vivement encouragées.

Déroulement du processus de recrutement :

  • Sélection des dossiers de candidature selon le profil et les expériences en nutrition ;
  • Entretien individuel avec les candidats retenus au test écrit ;
  • Prise de références ;
  • Proclamation du résultat final ;
  • Signature de contrat et prise de service ;
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Date limite : Les candidat(e)s intéressé(e) s peuvent faire acte de candidature selon les modalités ci-dessus citées au plus tard le lundi 06/10/2025 à 15h30mns

Dans le cadre de la mise en œuvre de son nouveau projet ‘projet « Renforcement de la Résilience au Sahel-SARES,l’ONG ODI-Sahel en partenariat avec la GIZ, cherche à recruter un Coordinateur des activités pour les régions de Bandiagara et Mopti.

Les personnes intéressées peuvent consulter les termes de référence dans les locaux de ODI-Sahel sis au quartier Million-Kin, non loin de l’Académie d’Enseignement de Mopti

Termes de Référence de recrutement d’un (01) Coordinateur dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement de la Résilience au Sahel-SARES », dans les communes de Borko, Doucoumbo, Dourou, Soroly en plus de Dandoli en partenariat avec la GIZ

       I.            Contexte et justification :

La décentralisation est entrée dans sa phase active au Mali depuis la mise en place des organes élus des différentes CT en Mai et Juin 1999. Elle vise deux objectifs fondamentaux : 1) l’approfondissement du processus démocratique : adapter l’administration aux objectifs et aux exigences du pluralisme politique en permettant l’émergence d’une démocratie locale ; 2) la promotion du développement local et régional : favoriser l’émergence d’initiatives au niveau des différents acteurs et la mise en place d’un nouveau cadre du développement à partir des préoccupations, des ressources et du savoir-faire des populations locales.

L’article 14 de la loi n°95-034 portant Code des Collectivités Territoriales confère au conseil communal la responsabilité de la conduite, de la conception et de la mise en œuvre du programme de développement économique social et culturel.

Le plan de développement représente ce que la commune prévoit de faire, quand, comment, où et avec qui elle le fera. C’est un outil de travail qui fixe des objectifs de développement, prévoit les actions à mener afin de les atteindre et qui permet d’évaluer les moyens nécessaires à mobiliser pour les réaliser. Il traduit la répartition des ressources de la commune, organise la mobilisation des acteurs et définit les actions concrètes que la commune se propose de réaliser pour améliorer les conditions de vie des populations.

Les ressources de la plupart de nos communes étant insuffisantes, élaborer un plan de développement contribuerait à : i) Gérer rationnellement le temps et les ressources disponibles et négociables ; ii) Assurer une harmonisation, une mise en cohérence et une continuité des actions entreprises ; iii) Mener des opérations à des périodes optimales ; iv) Minimiser les imprévus et les causes d’erreurs ; v) Faciliter le suivi et l’évaluation des actions entreprises.

Le PDESC est un cadre de référence et coordination des actions de développement pour une période de 5 ans et élaborés à la suite dejournées de concertations communales et villageoises pour la cohésion sociale et le vivre ensemble qui obéissent à la même démarche et regroupent normalement des acteurs comme les chefs de village, les élus, les communautés etc.

L’exécution du budget de ce PDSEC donne lieu au compte administratif qui est restitué au public (restitution publique) afin de démontrer la redevabilité des élus envers les populations qui ont eu confiance en eux au cours de leur mandat.

 La situation d’insécurité a conduit les élus communaux à abandonner leurs terroirs pour se réfugier dans les centres urbains laissant les populations à leur sors. Ce temps d’absence des décideurs locaux à mis en mal la gouvernance locale dans les communes de la zone du projet.

Après une première phase de quatre (04) mois allant de février à mai 2025 dans les dans les communes de Bandiagara, Fatoma, Sio et Konna ayant abouti à des résultats probants, la GIZ a jugé nécessaire d’étendre le projet à d’autres communes telles que BorkoDoucoumboDourou, Soroly en plus de Dandoli, dans la région de Bandiagarapour une durée de six (06) mois. Il s’inscrit dans le cadre du Projet de « Renforcement de la Résilience au Sahel » en Anglais « Sahel Resilience Strengthening » (SARES) », un Projet de la Coopération Internationale Allemande au Mali (GIZ), financé par le Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Économique et du Développement (BMZ) et mis en œuvre au Mali dans les régions de Mopti et Bandiagara.

En effet au nombre des résultats induits par les interventions le projet SARES dans ces communes citées on retient entre autres :

  • 160 personnes touchées par les sessions de restitution publique de comptes administratifs dont 33 femmes. Par le biais des échanges fructueux, l’activité leur a permis d’échanger et interagir autour de la gestion administrative et financière des collectivités ainsi que les difficultés réelles auxquelles les communes sont confrontées en termes de développement à travers la revue des services rendus à la population dans les domaines de l’éducation, la santé et l’hydraulique rurale de chaque commune. La tenue de comptes administratifs a également permis aux responsables des collectivités de découvrir comment la gestion des ressources  est perçue par les usagers et d’autre part aux collectivités de partager avec les usagés l’impact considérable de la crise politico-sécuritaire que connait le Mali depuis 2012 qui a affecté les mécanismes de redevabilité, la mobilisation des fonds et la méconnaissance des rôles et responsabilités des plusieurs élus dans la gestion des affaires de la commune dû à la faiblesse de niveau d’instruction de la plupart ainsi qu’aux mutations opérées au sein des équipes ;
  • 140 personnes dont 27 femmes touchées par les débats multi-acteurs dans les communes. Ils ont permis aux participants de non seulement passer en revue les PDSEC par commune, d’analyser le processus d’élaboration, la prise en compte des besoins et de faire des propositions d’amélioration susceptibles d’être prises en compte au moment de la revue. Cet exercice a été hautement apprécié par les participants.
  • 04 émissions radiophoniques organisées sur le renforcement de la cohésion sociale, la coexistence pacifique et le nexus paix-sécurité-développement mobilisant 07 Co-débateurs composés d’un élu, d’un représentant du service de local de l’agriculture, d’un représentant du service de l’élevage (santé animale), d’un leader religieux, d’un représentant des agriculteurs, d’un représentant des légitimités des eaux ainsi qu’un membre du RECOTRADE par commune. La diffusion de ces émissions a permis de toucher environ 4 420 personnes. Ces émissions ont permis aux communautés de comprendre les facteurs propices à la cohésion sociale, la coexistence pacifique, la nécessité de concilier la paix et développement. Selon les retours du terrain, certains leaders se sont engagés à cultiver des actions allant dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale dans leurs communes respectives ;
  • 88 élus dont 17 femmes formés sur leur rôle et responsabilité, la prévention, gestion de conflits, la communication non violente et le genre. Outre la mise à niveau des participants, les sessions ont permis de doter les élus de compétences par rapport à leurs rôles et responsabilité, mais aussi la prévention, la gestion de conflits, la communication non violente et le genre. Aux termes de chaque session un plan d’action de restitution au niveau communautaire a été élaboré. Les élus se sont engagés à tenir des séances d’information et de sensibilisation et des cadres d’échanges sur les thématiques dans les communautés respectives ;
  • 01 étude d’analyse et d’évaluation des mécanismes de contrôle de l’action publique par les citoyens au niveau des communes d’intervention par le bureau d’étude CEFAD. Selon les résultats de cette étude les mécanismes de contrôle de l’action publique par les citoyens sont en souffrance danns les différentes communes et présentent ainsi un besoin d’appui/accompagnement. Au nombre de ces points de souffrance soulevés on peut noter l‘insuffisance dans la fonctionnalité, la mauvaise gouvernance, le manque de mobilisation des ressources, la capacité, la faible appropriation des mécanismes par les acteurs communautaires, la faible relation partenariale/collaboration qui nécessitent une assistance avec l’implication des collectivités et des services techniques ;
  • 72 diffusions de 03 messages conçus et transcrits en 03 langues locales : Peulh, Bambara et Dogon réalisées pendant 02 mois sur les rôles et responsabilités des élus et des citoyens dans la bonne marche des collectivités, du citoyen, la décentralisation et les prérogatives de la commune touchant 4 441 personnes en moyenne. Selon les suivis effectués, la diffusion des messages radiophoniques a permis aux communautés de non seulement comprendre les rôles et responsabilités des élus et des citoyens dans la bonne marche des collectivités, du citoyen, la décentralisation et les prérogatives de la commune, mais aussi de s’engager à initier des actions allant dans ce sens.
  • 09 personnes y compris le staff du projet, ont vu leurs capacités renforcées sur le ’Do No Harm’’, les procédures de rapportage et de gestion financière grâce à l’appui technique de la GIZ.
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                                                                                    II.            Description des tâches du Coordinateur :

TitreCoordinateur des activités
DépartementProgrammes
Rapporte à :Directeur des Opérations
A sous sa responsabilité02 Assistants Déplacement sur le terrain à l’intérieur de la zone d’activitéFréquents déplacements dans les chefs-lieux de cercle des régions d’intervention de Bandiagara et Douentza
LocalisationRégions de Bandiagara et Mopti
Date de Début10 octobre 2025
Durée du contrat06 mois avec possibilité de renouvellement en fonction de la performance et du renouvellement du projet avec le bailleur
Nombre de postes01

 III.            Objectifs du poste :

Le Coordinateur doit contribuer à la mise en œuvre et à l’atteinte des résultats du Projet Renforcement de la Résilience au Sahel-SARES », dans les communes de Borko, Doucoumbo, Dourou, Soroly, Dandoli par le biais de la bonne mise en œuvre et la supervision des activités dans les régions de Bandiagara et Mopti et dans les communes citées.

 IV.            Tâches et responsabilités :

En collaboration avec la direction de ODI-Sahel, le staff du projet, la GIZ, mais aussi des acteurs institutionnels et communautaires, l’administration, les services techniques ainsi que les collectivités, le Coordinateur du Projetaura pour rôles et responsabilités d’assurer une mise en œuvre de qualité du projet, la supervision technique, la coordination des activités et un bon encadrement/accompagnement des Assistants en vue d’atteindre des résultats du projet.

Plus spécifiquement, le Coordinateur aura pour tâches entre autres de :

  • Introduire le projet auprès des autorités régionales de Mopti et celles des communes du projet sous la supervision du coordinateur ;
  • Appuyer l’Organisation des journées de concertations communales et villageoises pour la cohésion sociale et le vivre ensemble (journées porte ouverte) ;
  • Participer activement dans l’analyser des mécanismes de contrôle de l’action publique par les citoyens dans les collectivités, mettre en place et/ou dynamiser les comités de veille citoyenne (de contrôle citoyen) ;
  • Participer activement à l’accompagnement des communes de Dandoli, Doucoumbo, Soroly dans l’élaboration ou la révision de leurs PDSEC
  • Appuyer l’équipe de la comptabilité dans la mise à disposition de pièces comptables conformément aux normes de la GIZ ;
  • Développer et maintenir de bonnes relations et une communication constante avec les autorités locales et communautaires (l’administration, les collectivités, les Services Techniques, les leaders communautaires, etc.) en les maintenant informés de l’avancement des activités ;
  • Participer au nom du projet, à des rencontres avec les partenaires institutionnels et locaux au besoin ;
  • Veiller à l´application stricte des principes humanitaires que sont : le ‘’Do no Harm’’ ou ‘’Ne pas Nuire’’, l’Impartialité, la neutralité, l’Indépendance, le Redevabilité, la coopération/Collaboration, la Non-discrimination sur le terrain ;
  • Être disposé à travailler sous pression et dans un contexte sécuritaire volatile ;
  • Avoir une maitrise du contexte de la zone d’intervention du projet (région de Bandiagara) ;
  • Recueillir et partager régulièrement, les données et informations nécessaires avec le Coordinateur de projet ;
  • Recueillir des témoignages des bénéficiaires, élaborer des histoires de réussite (success story) et les partager avec le Coordinateur et dans les délais ;
  • Rédiger et partager des rapports périodiques (hebdomadaires, mensuels, trimestriels et semestriels) de qualité avec le Coordinateur de projet ;
  • Accomplir toute tâche additionnelle demandée par la direction de l’ONG-Sahel dans le cadre professionnel.

    V.            Qualifications et profil

Le Coordinateur doit :

 VI.            Compétences et comportements (Habilités et aptitudes requises) :

  • Capacités d’entretenir des relations de travail dans un esprit d’équipe ;
  • Avoir la capacité d’exprimer ses idées oralement et par écrit ;
  • Fortes compétences en matière de décentralisation, développement local, d’accompagnement des collectivités conception, ciblage, identification des bénéficiaires, démonstration alimentaire et nutritionnelle, animation et formation/renforcement de capacités ;
  • Avoir une bonne capacité d’analyse et de communication ;
  • Avoir la capacité d’organiser le travail et d’identifier les risques ;
  • Bon sens de l’organisation, de la planification et de priorisation des tâches ;
  • Bon sens de l’autonomie et de l’initiative ;
  • Capacités à travailler sous pression et dans un environnement national, multiculturel et à haut risque sécuritaire ;
  • Compétences techniques ;
  • Les aptitudes relationnelles ;
  • Connaissances des thématiques du projet et de la zone d’intervention ;
  • Connaissance sur la gestion du projet ;
  • Cohérence dans le CV et les propos du candidat.

Autres :

Respecter et mettre en œuvre le code de conduite, les différentes politiques (la politique de protection, de sauvegarde de l’enfance, la politique genre et inclusion sociale, la politique de lutte contre la fraude et la corruption, …) de l’ONG ODI-Sahel, les valeurs, les principes humanitaires et de protection dans tous les aspects de son travail ; 

Participer à toute à toute autre activité à la demande de ODI-Sahel ;

Respecter les politiques et procédures, le code de conduite de la GIZ.

VII.            Durée du contrat :

La durée du contrat de prestation est de 06 mois renouvelable. Le renouvellement contrat est lié non seulement à l’évaluation concluante de la période, mais aussi principalement de la poursuite du financement par le partenaire la GIZ.

VIII.            Dépôt de candidature :

Pour postuler, envoyer un CV de 3 pages maximum et une lettre de motivation adressée à la Directrice Exécutive de ODI-Sahel, incluant les coordonnées de trois personnes de références (sous format PDF) à l’adresse etudeamcc@gmail.com au plus tard le lundi 06/10/2025 à 15h30mns avec en objet : ‘’Coordinateur’’. Toute candidature ne respectant pas ces instructions ne sera pas considérée. De même toute soumission au-delà sera purement et simplement rejetée.

NB : Toute candidature ne respectant pas ces instructions ne sera pas considérée. De même toute soumission au-delà sera purement et simplement rejetée.

Le salaire sera discuté au cours de l’entretien.

Les candidatures féminines sont vivement encouragées.

Déroulement du processus de recrutement :

  • Sélection des dossiers de candidature selon le profil et les expériences en nutrition ;
  • Entretien individuel avec les candidats retenus au test écrit ;
  • Prise de références ;
  • Proclamation du résultat final ;
  • Signature de contrat et prise de service ;

Date limite : Les candidat(e)s intéressé(e) s peuvent faire acte de candidature selon les modalités ci-dessus citées au plus tard le lundi 06/10/2025 à 15h30mns

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